2 février 2017

2 janvier au 2 fevrier : Soudan


C'est avec un peu d’appréhension que nous débarquons sur le sol soudanais. Nos premiers pas vont être excessivement rassurants. Les locaux nous regardent avec curiosité, mais sans animosité. Les questions sont parfois proches de l'interrogatoire policier, mais nous nous y faisons assez bien. Non, nous ne sommes pas des espions, ni des chercheurs d'or, et non, la France ne nous paie pas pour voyager.

Les soudanais ont gagné le coup de cœur de l'accueil double super. Nous n'avons presque  jamais planté la tente dans ce pays pourtant désertique et très étendu. Nos différentes rencontres nous ont montré l'humanité et la culture de l’accueil de ce peuple relativement méconnu. Avis aux aventuriers, partez à la découverte du Soudan, vous serez probablement surpris, et sûrement convaincus !
Nous faisons une première pause à Dongola, ou nous avons l'occasion de partager les travaux de la ferme avec notre hôte. Puis, nous descendons lentement vers le Sud, et vivons quelques jours avec des producteurs de dates. A l'occasion d'une randonnée de quelques jours, nous bivouaquons sur les rives du Nil. Laissant Karima, nous poursuivons notre descente vers Khartoum, croisant des pyramides au détour de notre route. Notre arabe approximatif nous permet de faire passer quelques messages sur nos motivations, qui ne sont pas toujours bien comprises. Les rencontres sont toujours chaleureuses et souriantes. 

Le stop fonctionne toujours bien, et nous n'avons pas croisé d'engins de guerre sur notre route. Les soudanais se plaisent à insister sur leur pacifisme et leur amour de l'humain. Les troubles en cours se situent dans le Sud Soudan, et dans le Darfour. La vallée du Nil, que nous avons suivi, est totalement excepte de dangers. 

Notre séjour à Khartoum nous permet de rencontrer de nombreuses personnes d’horizons très variés, parfois vus auparavant en stop, parfois croisés dans la rue alors que nous marchions entre une ambassade et un parc, ou alors grâce au réseau des couchsurfers. 

Nous avons laissé la capitale pour nous précipiter vers l'Éthiopie, visa en poche, et beaucoup de gratitude dans le cœur.

Un minaret coloré parmi d'autres

Les familles riches construisent des immeubles avec dans l’idée d’accueillir toute la descendance. Les ouvrages sont parfois très colorés !

Le désert est nivelé, en attente d'un projet agricole pour se transformer en une mosaïque de disques verts. L'eau viendra soit du Nil, soit du pompage en eaux profondes.

Cuisinière locale

En arrivant à Wadi Halfa... Nous sommes à quasiment 900 km de la capitale.

Chameau de travail

Il fait sec, et les pastèques sont très très très petites !

Le croissant sourit

Travail des champs : désencombrer les plants de fèves pour une double utilité (faciliter la pousse, et nourrir les bêtes avec la végétation arrachée)

Plateau de repas soudanais : Le foul au centre, que nous dégustons avec du pain

Mise en place du Énée pour les hommes. Il faut ensuite attendre 3 heures de séchage.

Énée à la mode soudanaise

Le portail est toujours tres décoré, meme si les murs l'entourant sont effondrés. Il est une preuve de non pauvreté en quelques sortes...

De retour du champ. Madame conduit, au grand étonnement des locaux !

Ambiance dans une cérémonie de préparation au mariage

Cérémonie de préparation au mariage, les en-cas !

La maison d'un de nos hôtes : design fonctionnel.

La cuisine, vue panoramique. Les pigeons sont là pour stimuler le système immunitaire ?

Oiseau suiveur

La TV est la principale distraction des enfants de cette chaumière.

Stop en plein désert

Acrobaties en plein désert. Les voitures sont tres rares...

Liftés par un vendeur de tomates !

Ambiance dans un cyber : "c'est où, le dossier Photos ?!"


Selphie de camion. Merci Tamir !

Pres du Nil, la végétation est abondante.

Partage d'un repas près de Karima

Tri des feuilles de Énée, qui seront broyées avant d’être vendues

Nous avons dormi en haut de cette montagne !

Désert et pick-up

Fleurs étonnantes

Le blé pousse aussi

Dites "fromage"

Nil, proche de Karima


Rencontre avec un Ancien. Il a construit sa case seul, et vit proche du Nil, entre champs et chants des oiseaux.

Tchai

Barques de pêcheurs




Les pyramides de Karima, plus raides et plus anciennes que celles d’Égypte. Elles témoignent d'un héritage historique très riche.


Tour en Bajaj, pour nous rendre à un match de football local.

Nos amis et hôtes nous font découvrir les différentes cultures agricoles.

Un des nombreux garde boue décorés croisés sur notre route.

De véritables hiéroglyphes sont accessibles sur les sites touristiques soudanais. Nous avons eu notre entrée dans l'un d'eux, et avons pu observer de très près ces œuvres sculpturales.

Technique de protection contre la malaria : le combo moustiquaire + arceaux de tente.

Nos hôtes dans un petit village au milieu de nulle part. Simplicité et humanité. Communication difficile ...

Foulage de sable

Aide à la préparation du fameux pain soudanais, savoureux disque de 15cm de diamètre.

Gecko ! L'allié anti insectes.

Nous avons assiste a un mariage catholique coptique dans Khartoum. Ambiance très différente de celle des unions musulmanes de Dongola.

Famille hôte dans Khartoum. Merci

Bus bientôt couché sur le flanc

Badaboum !

Chaise de WC pour personnes âgées.

Double Super !

Un Singe a Khartoum

Plantage de tente près du Nil. C'est pas toujours humide...

Marche entre les canaux d'irrigation. Sport !

Voiture Ane Stop !
 
Hôtes proches de Dongola. Merci !

Touk Touk stop !

Le désert grignote parfois la route.

Le betail et la culture sont les ressources principales des habitants de la campagne. Les moyens sont très simples, mais pragmatiques.

Nature luxuriante sur les berges du Nil






Session origamis

Travail de la terre, en préparation du semis.

Un végétal se cache dans cette image...

Moulin à sesame

Les portes des propriétés rivalisent de couleurs et de décorations.
 
Métiers a tisser allemands, dans un garage de Khartoum.

Les points d'eau sont courus dans certaines régions.

Bivouac a la frontière éthiopienne.

Batterie de cuisine ultra optimisee pour la confection, la distribution et l'encaissement de cafés, thés, et tisanes.

Notre record d'opacité : l'eau d'une jarre proche de Khartoum. Le limon colore l'eau, et lui donne un aspect peu orthodoxe.

Trace ton chemin