4 novembre 2017

Du 6 Octobre au 4 Novembre : Traversée de l'Océan Atlantique, Ile de Ste Hélène.

Nous avons eu une chance extraordinaire en entrant dans le Royal Yacht Club. Nous avons trouvé de généreux navigateurs, qui nous ont rapidement invités à rejoindre leur bord pour faire ensemble la Transatlantique. Après quelques jours d'attente des conditions météorologiques optimales, nous nous lançons dans le grand bain de l'Atlantique. Nous passons devant la Roben Island tristement connue, puis voyons progressivement disparaître la Montagne de la Table, somptueux symbole de la ville de Cape Town.
Des baleines et quelques dauphins nous saluent sur la route. Impressionnant spectacle que de voir ces énormes mammifères jaillir hors de l'eau et jouer avec les vagues. Des oiseaux marins nous suivront pendant une bonne partie du voyage. 
Romaric sera victime d'un mal de mer capricieux qui lui vaudra de perdre quelques kilogrammes, tandis qu'Agathe encaissera très bien les ondulations marines. Nous aidons pour les empannages lorsque nous le pouvons, et dans les différentes tâches nécessaires à bord. Au bout de 14 jours, nous voyons un morceau de terre se dessiner au loin. C'est l'île de Sainte Hélène, forteresse plantée au milieu de l'Atlantique, offrant une pause aux marins en herbe que nous sommes. 
Pendant 5 jours, nous allons découvrir à pieds les différentes facettes de cette terre. D'un côté, l'île est râpée par les alizés, et de l'autre, elle est riche de faune et flore luxuriantes. Nous respirons l'air terrien avec délice, et savourons la stabilité du sol, avant de reprendre les flots, cette fois-ci équipés de médicaments anti-maux-de-mer. La seconde partie de la traversée se déroulera plus facilement pour Romaric grâce à la magie de la médecine. Nous aurons l'occasion d'observer plus en détail les vagues, les oiseaux marins et leurs techniques de vol économiques, ainsi que les poissons volants. 
Nous nous essayons à la pêche, mais la vitesse du catamaran empêche de transformer les touches en casse-croûte. Tous les leurres se trouvent engloutis par l'immensité de l'océan. Les alizés nous poussent sagement vers le Brésil, que nous atteignons après 13 jours de traversée.
Heureux de poser les pieds sur ce nouveau continent, il nous faudra attendre quelques temps avant d'obtenir des autorités le visa d'entrée. Nous remercions l'équipage du Ptit Filou de nous avoir offert cette opportunité inédite de poursuivre notre aventure autostopique, et partons à la découverte d'un pays gigantesque : le Brésil.


Petit souvenir de nos précédents hôtes, un bouquet de Protea.
Prêts pour le grand départ !


Notre habitat pour un mois, catamaran de 14m de long
Préparation du bateau

La Montagne de la Table rétrécit progressivement... Nous sommes à flot !

Grand-voile hissée

Vol d'oiseaux

Nous venons de passer l'équateur !
Quand il n'y a plus de leurres, il faut improviser !
Position optimale pour éviter tout débordements intempestifs... Le mal de mer, c'est pas drôle !

Terre ! L'île de Sainte Hélène se dessine dans la brume.
Roches de Ste Hélène

Jamestown, capitale de Sainte Hélène. L'île totalise 4500 citoyens (appelés les Saints).

Ancêtre de l'île
 

Zone industrielle de l'île, en pleine mutation. Le premier avion de ligne à vocation touristique s'est posé deux jours avant notre arrivée.
Nous sommes sur une île volcanique !

Beaucoup de figues de barbarie sur les cactus. Nous croisons de nombreux rongeurs trop affairés à s'en délecter pour fuir devant nos pieds bruyants.
Plante bulbeuse

Le ferry boat assure le lien entre les bateaux au mouillage et la terre.
Souvent, nous entendons des chocs sur la coque de fibres de verre infusé. Les poissons volants foncent dans celle-ci à pleine vitesse, et finissent assommés ou sans vie.

Couleurs de fin de journée au large de Ste Hélène.

Randonnée

Vu : des oursins !



Arrivée au Brésil imminente !

La côte brésilienne de nuit, vue par notre appareil photo.