24 avril 2017

Du 1 Mars au 24 Avril : Kenya

L'Ethiopie avait laissé notre tente et nos pieds humides, et nos premiers pas kényans vont subitement tout sécher.
Nous avons la sensation d'entrer dans un pays plus développé. Les toits des maisons sont en tôle, des briques structurent les murs, et les petites huttes sont réservées aux bergers et aux bêtes de passage. L'anglais est la langue administrative, elle est aussi celle qui résonne dans les écoles, les postes de télévision et les entreprises. Resultat : presque tout le monde est bilingue des le plus jeune age. Le Swahili est la langue nationale, souvent melangé a l'Anglais. Dans les familles et les villages, ce sont les langues tribales qui dominent.
Apres avoir traversé le désert du nord Kenya, nous faisons une pause à Marsabit, dans une école technique, ou nous apporterons quelques touches au projet en cours. Électricité, montage vidéo, animations, mécanique...
Dix jours plus tard, nous reprenons la route vers le Mont Kenya, montagne issu d'un ancien volcan. C'est au pied de cet immense tas de cailloux que nous rencontrons Rose et sa famille, avec qui nous passerons quelques temps.
Après avoir passé l’Équateur et planté du mais chez une femme rencontrée en stop, nous poursuivons notre voyage vers Iten, ou nous expérimenterons la vie des coureurs de haut niveau. A Iten comme ailleurs, nous croisons beaucoup de monde a la recherche de sponsors, et les locaux n’hésitent pas à venir discuter avec nous pour tenter le coup. Nos poches sont vides, mais les discussions sont tout de même agréables. Nous rencontrons beaucoup de sceptiques, et faisons preuve de pédagogie pour expliquer nos motivations à voyager, alors que nous pourrions "être riches et avoir des enfants" en France. La vie des coureurs de fond kalendjin (tribu locale) est très spartiate, et c'est probablement la le secret de leur réussite internationale. Après une semaine d'entrainement biquotidien, Romaric sera capable de coller au footing matinal commun sur 5km, au lieu des 20 prévus. Record !
Nous reprenons la route vers Oyugis, ou nous donnons des leçons d'anglais dans une école pendant 15 jours. Quelques travaux physiques nous permettront de casser un peu l'image du blanc incapable de tenir une pioche, qui colle au cerveau des locaux abreuvés de séries télés américaines.
Un peu plus tard, nous arrivons sur Nairobi, ou nous aurons la chance de rencontrer un couple qui nous offrira une hospitalité ressourçante. Nous en profiterons pour rejoindre les groupes d’entraînements de circassiens de Nairobi, et subirons les courbatures conséquentes au rythme effreiné et aux successions d'acrobaties dont nous ne sommes plus coutumiers.
Apres 15 jours dans la capitale, nous prenons la direction de la Tanzanie.
Le Kilimandjaro apparaît dans le lointain tandis que nous rencontrons des Masai très hospitaliers.
Ce fut un mois et demi garni d'une diversité impressionnante d’expériences enrichissantes. Nous entrons en Tanzanie avec le sourire.


Traversée du Nord du Kenya désertique à dos de camion

Bon, en fait, les chameaux d'Égypte, du Soudan, et de l'Ethiopie semblent venir du Kenya !

Paysage de carte postale

Première remarque frappante en arrivant dans ce territoire inconnu : les maisons sont franchement plus solides. Toit de tôle, murs en briques... Les petites huttes sont réservées au bétail et aux bergers Masai de passage.

Autruches du désert

Gazelle ?

Marsabit, dans une école de charpente. Retour sur les bases de la construction d'un toit a fermes.

Animation avec quelques locaux

Retour a la disqueuse, l'huile hydraulique et le copeau, comme un poisson dans l'eau

Le race locale produit une énorme quantité de gras, afin de résister aux périodes de chèvres maigres.

Dame Nature offre parfois des spectacles inattendus.

Bronches et alvéoles pulmonaires du système Terre

Tronc ou racines et écorces se confondent

Course d'autruches sauvages entre deux mâles

Le système de paiement par téléphone a été déployé dans tout le pays, par les différents acteurs du marché.

Arbre cactus

Des projets agricoles à grande échelle voient le jour un peu partout dans les zones humides du pays.

Proches du Mont Kenya, le climat devient continental, et la route nous fait étrangement penser à l’arrière pays français. Du blé, à perte de vue.

Githeri, plat principal et unique au menu. Efficace, peut être un peu trop.

Eglise des Winners !
L'enfant de Rose n'est pas timide pour un sou.

Sur le chemin de l’école

Passage de l’Équateur, une première pour la Team Double Super

Petit détour sur la tombe de Monsieur le Premier Scout.

Plantation manuelle de mais.

Distributeur automatique de lait. L’idée n'est pas neuve ici...

Arrivée à Iten, Mecque de la course a pieds kenyanne. Un des voisins court le marathon en 2h08. Ambiance.

Repas de coureur : Riz, Githeri, Lentilles, Épinards, et Chappati.

Poelles à charbon plus ou moins artisanaux.

Opération lavage de chaussures pour les voisins champions. Au Kenya, tout le monde lave ses chaussures au moins chaque semaine. A tous les coins de rue des villes, ce service est rendu par des jeunes en quete de quelques sous.

The Rift Valley, depuis Iten, 2400m d'altitude.

Ruche locale


La légèreté, l’élancement, la décontraction des épaules... Des champions.

Crispation, foulée rasante... Un touriste !

Soirée Chappatis avec Monsieur 62' au semi marathon, et Ondro, super sympa coureur apiculteur en République tchèque.

Lavage de linge entre le Fartleck matinal et le Footing du soir. Quelque soit le niveau du coureur, le quotidien est le même pour tous.

Rose, notre hôte de fin de séjour à Iten

Lift à coccinelle. Odeur de vieille mécanique.

Un OVNI en terre kenyanne.

Oyugis, Aides cuisine : les poules sont de la partie pour la vaisselle. Hygiène/sécurité, fermez les yeux !

Oyugis, Exercices d'anglais conçus par Maîtresse Agathe.

Ambiance de classe.

Un veau très câlin adopte rapidement Agathe

Les bananes viennent de là !

Technique de traite kenyanne : pattes arrières attachées, et nourriture au niveau de la tète.

Gecko et moustiquaire, nos compagnons anti-moustiques

Bonne Mère


L'ensemble des écoliers repartent avec leur dossier de note du dernier trimestre. C'est les vacances !

Nairobi, Est

Nos hôtes de Nairobi Est

Dans la ferme de la famille de Félicitas, près de Nyeri.


Baies de café Kenyan. Les paysans ont tendance a abandonner la production des ces fèves, car elles sont trop peu rémunératrices. L'immense majorité des marges sont faites en pays du nord, par les torréfacteurs et les revendeurs.

Baie de café fraîche

Thé frais, prêt à  être récolté

On ne cueille que les 3 premières feuilles du buisson à  thé, pour ensuite les laisser fermenter puis sécher.

Noix de macadamia, excellente et très addictive.

Cocorico ! Les élections primaires battent leur plein alors que nous traversons le pays. De fabuleux débats animent la télévision et les places publiques, sur la corruption, la sécheresse et les salaires.

Aggressive and commited.

Pause africaine chez un couple francais extrêmement sympathique, instant cuisine. Rencontrés par chance a l'ambassade en allant faire  la procuration de nos élections presidentielles !

Les pneus ont ici plusieurs vies.

Chappatis faits maison ! Ceux faits dans la rue au Kenya sont gorgés d'huile : un delice pour les papilles !

Immense merci à  Félicita pour son courage et sa generosite.

Nous marchions sur un trottoir Nairobien au goudron défoncé, quand soudain apparu un caméléon ! On dirait un tricératops miniature !

Sur la route entre Nairobi et Nyeri. La verdure du Sud contraste avec la sécheresse désertique du Nord.

Intérieur d'une maison Masai. Nous devons nous courber pour entrer.

Habitat rudimentaire en direction de la Tanzanie. L’aînée de la famille a pour projet d’étudier et de devenir pilote d'avion, comme son cousin.

Un bousier déterminé

Les petites cahutes sont entourées de buissons épineux pour préserver l'habitat des prédateurs. Une chicane à  l’entrée permet d’empêcher les bovins de pénétrer dans la maison. 


Termitière. Le design des termitières dépend du vent, des chaleurs, mais aussi du type de sol. Les montagnes creees par ces petits insectes sont parfois évasées, parfois elancées vers le ciel (jusqu’à 5m de haut et 70cm à  la base), et parfois massives.

Marche sur les derniers kilomètres de route kenyanne.