20 novembre 2015

14 au 20 novembre : Grèce métropolitaine

Kastoria > montagnes > Larissa > Lamia > Karpenissi > montagnes > Techniti Limni Kremaston > Agrinio > Efpalio > Patras > Amaliada

Nous tendons le pouce juste après la frontiere entre l'Albanie et la Grèce. Les quelques voitures qui passent sont bondées. Nous parvenons à Larissa par les montages, aidés par un albanais qui tentera tout de même de nous faire payer le déplacement. Le paysage change  vraiment, et nous croisons des champs d'oliviers, que nous avions perdus de vue depuis la Croatie. Les plaines sont moins sauvages et plus bétonnés. 
Nous longerons le mont Olympe avant d'arriver à Larissa, notre première grosse ville de Grèce. A Lamia, nous assistons à la sortie de messe de mariés orthodoxes. Des invités nous donnent des dragées dans une main, et du riz à lancer dans l'autre. Nous n'avons pas poussé jusqu'à se faire inviter pour le repas. Cependant, les supérettes et boulangeries nous gâtent, et nous finissons la journée dans un champs d'oliviers, à planter la tente de nuit. 
Nous avons décidé de nous diriger lentement vers Amaliada, où nous serons en mission d'aide pour quelques temps. Et lentement signifie ici que nous passerons par les montages. Ce parcours a été riche de rencontres et de découvertes : un Grec mystique aux 365 enfants, une distillerie de tsipuro, un match de basket, un tour en camion, des paysages très beaux près d'un lac artificiel, des routes en épingles à cheveux, des champs d'oliviers en surnombre... 
À partir de Karpenissi, notre vitesse de deplacement s'est grandement réduite. Les pompiers de cette station de ski, constatant nos difficultés, nous ont offert du café grec puis ont arrêté toutes les voitures pour nous aider à reprendre la route. Nous avons aussi expérimenté notre premier bivouac à la belle étoile, qui nous a permis d'être réveillés par le soleil devant un panorama très inspirant. 
Entre Agrinio et Patras, des Albanais nous prennent en stop, et nous sommes très vite invités dans la maison familiale à Efpalio. Nous resterons deux jours sous le toit de Bledar, Erlanda et leurs trois fils Alexandros, Andrea et Anesti, apprenant les rudiments de la cuisine albanaise, et échangeant des techniques d'origamis avec les enfants. 
Notre route passe ensuite par le pont suspendu reliant la Grèce continentale à la Péloponnèse, au niveau de Patras. Dans la soirée, nous planterons la tente dans un champ de figuiers, pour changer. 
Nous arrivons à Amaliada avec un jour d'avance. Les boulangeries ne sont pas toutes généreuses, mais nous parvenons à manger convenablement, après explication de nos motivations. Nous ne demandons que des produits frais non-vendables. En pratique, notre cahier de discussion, dans lequel les phrases clés sont notées dans toutes les langues, ne permet pas toujours d'être compris. Cela nous vaut de nombreux moments de flottement où personne ne sait quoi dire. Barrière de la langue...
Nous sommes enfin à Booboona, sur les lieux de notre première mission fermière grecque, où nous allons pouvoir nous poser quelques temps.
Et vous, vous vous arrêteriez ?

Photo concept

La route est signalée sur la carte comme une nationale, mais que de virages... Et des beaux panoramas !

No limit

Petite mise au vert avant de reprendre le stop

Vive les mariés ! Une cérémonie Orthodoxe suivie d'une sortie d'église étonnante.

Tapis blanc pour les jeunes mariés !

Le train ne passe pas très souvent.

Distillerie de Tsipuro, gnole de raisins grecques

La fine équipe Tsipuro

Nous préférons les champs d'oliviers aux jardins publics ! 

Tournage de jambes en altitude, à côté de notre campement

Pas simple de trouver notre route

Nos aides-stop ! Les pompiers n'ont pas beaucoup de travail en cette saison d'automne.

Notre chauffeur de camion, arrêté par les pompiers, a bien voulu nous avancer de quelques km dans la montagne.

Au bord des routes, des maisonnettes miniatures pour icone religieuse.

Notre vue au reveil.

Chèvres géantes

On est perdus au milieu de la Grèce ! 30km en 1 jour de stop...

Parfois, le stop, ca fonctionne pas très bien... Alors on marche (un peu) !

Tic et Tac

Un ancien qui parle un peu francais :)

En cas de cou de mou, Ravito Tsipouro !

Ruches grecques

Beau paysage, le lac et en fait une retenue d'eau pour produire de l'électricité.

On aurait presque envie de planter la tente ici...

Notre covoitureur nous invite chez lui. La famille au complet !

Après les oliviers, les figuiers !

Merci à Landa pour cette belle salade de couleurs !

14 novembre 2015

12 au 14 novembre : Coup de cœur pour l'Albanie !!! Part 2 {Au coeur du pays}

Tiranë > Elbasan > Pogradec > Plasë

Nous décollons difficilement de Tiranë, mais notre attente est couronnée par une nouvelle belle rencontre. Ilias va nous emmener dans Elbasan. Après nous avoir offert un sublime chocolat chaud et un café, il nous invite dans sa maison familiale. Nous sommes les premières personnes exotiques à passer le pas de leur porte. Les accolades sont franches et sincères, tandis que les sourires et les mimes compensent la barrière de la langue. Nous nous aidons aussi de notre traducteur automatique, parfois source de quiproquos amusants. Le Grand Père d'Ilias nous sert des verres d'une liqueur maison, tandis que la Tante et la Grand Mere s'activent autour du fourneau. Notre repas est magnifié par le contexte, simple et chaleureux. Les familles albanaises sont souvent trois générations sous le même toit ; les jeunes prennent soin des anciens.

Le lendemain, après une nuit reposante, nous repartons vers la Grèce. Ilias poursuit sa tournée vers Korçë, ville presque frontalière avec la Grèce. Nous continuons donc le voyage ensemble, admirant les paysages peu industrialisés d'Albanie. Ça pourrait être le paradis du VTT ! Nous faisons une pause près d'un grand lac, au bord duquel nous réessayons le chocolat chaud albanais, pour être sûrs d'avoir bien compris le goût et la texture de celui-çi. Prise de conscience, Romaric a oublié sa polaire chez les grands parents d'Ilias... On en retrouvera une plus tard !

Notre route serpente, puis coupe par un chemin, puis serpente. Nous découvrons avec plaisir les plaines exploitées à l'huile de coude. Ilias nous dépose près de Plasë après une belle visite guidée du pays. Merci pour tout Ilias !

Nos sacs sont à peine posés par terre que nous voyons dans un champ deux femmes en plein travail de la terre. Nous voulons les aider dans leur tâche, et après quelques difficultés de compréhension, nous parvenons a communiquer. Vasilika nous invite à sa table avant de terminer la plantation d'oignons. En fin de journée, les petites filles de Vasilika nous rejoignent, et faciliteront grandement les échanges. Nous passons la soirée ensemble entre jeux et bricolage. Le lendemain, Agathe s'exerce à la traite de vache manuelle. Vasilika, du haut de ses 75 ans, est pleine d'énergie pour tous les travaux de la ferme. Nous partageons le petit déjeuner de nourriture autoproduite (lait, beurre, fromage, pain) avec toute la famille, avant de repartir vers la frontière Albanaise, chargés de salç, le fromage de vache local. Les plaqueminiers, arbres à kakis, sont légions, et nos chauffeurs nous en offrent très souvent.

Le passage de frontière nous est aisé, car nous sommes piétons. Le garde frontière nous annonce qu'il y a eu des attentats à Paris, et tamponne  notre passeport. Nous voici en Grèce avec une soif d'informations et une boule au ventre.


Sur la route, entre plaine et montagne. La surface moyenne des exploitations est de 1 hectare, d'ou la mosaique en second plan. 

Zig-zag avec vue sur un lac plus grand que le Lemant, Pogradec

Plage de graviers et eau (à premiere vue) transparente : ce grand lac sépare l'Albanie de la Macédoine.

Le meilleure Chocolat Chaud de tous les temps ! Merci Ilias :)

En été, c'est bondé !

On the road again

Semblant de modernité

Pas de grosse usine ou de mégalopole a l'horizon. Le paysage donne envie de se poser pour savourer la lenteur des convois, et les odeurs.

Kakis murs et delicieux

Raccourci pour éviter un detour de quelques kilomètres. Notre chauffeur est afuté sur les petites routes !

Transport de maïs

Plantation d'oignons avec la famille de Vasilika (la dame qui a les mains sur les hanches et qui regarde amusée le citadin au travail)

Traite de vaches

Nos hotes en or, pres de Korçë, avant de repartir vers la frontière grecque. Merci a tous !

12 novembre 2015

9 au 12 novembre : Coup de cœur pour l'Albanie !!! Part 1

De Skodher à Tiranë

Notre cher Dugaxhim nous dépose à la frontière Albanaise. Nous croisons de nombreux taxis proposant leurs services, mais déclinons toujours poliment. Notre passeport est tamponné, et nous entrons dans ce pays dont nous ne connaissons rien, mis à part les messages peu rassurants de nos précédents chauffeurs. Nous levons le pouce comme d'habitude, et nous rencontrons des gens avenants, souriants en voiture, et étonnés de croiser des "nord européens" sous leur latitude. Nous partagerons un voyage avec Pierre-Paul, un expert de l'Albanie, qui nous illuminera de son savoir pendant ce déplacement. Nous arrivons a Tirane dans le milieu de journée, et sommes étonnés de l'ambiance dans les rues. C'est unique en Europe. Nous croisons des attelages d'un autre temps, ainsi que de belles voitures. Ce pays est très contrasté économiquement, et encore peu touristique.
A Tiranë, nous trouvons le Zig Zag Hostel, dans lequel nous vivons notre première expérience de Workawayers. Nous restons 5 jours dans cette auberge de jeunesse en échange de quelques heures de travail quotidien. Nous avons été très agréablement surpris par les sourires communicatifs et la solidarité dont les albanais font preuve dans toutes les situations. Les monuments de Tiranë ne sont pas grandioses, mais les habitants de la capitale le sont. Merci !

Convoi PAS exceptionnel

Façade colorée Albanaise : de la joie post-communiste

Ambiance dans la capitale. Ici, les policiers gèrent encore les intersection en cas de forte affluence. Les coups de klaxon fusent, mais ça passe.

Ciel typique de la capitale, orne de fils électriques labyrinthe. Courage aux techniciens réseau pour retrouver leurs petits. Le progrès est en marche, et ces installations vont devenir rares en Europe.

Ooooh ! Un TCL ! Un bus lyonnais ! Oui, les cars, voitures, camions de seconde main ne vont pas qu'en Afrique.

Une découverte gustative d ampleur : Le Byrek. Nous sommes devenus addicts en très peu de temps, ce qui nous a permis de reprendre un peu du poil de la bête.

Technique de portage de dinde. Du jamais vu pour nous.

Grande église orthodoxe de Tirane

Petit marche de produits locaux (mandarines, kakis, grenades, citrons, fèves...) Nous sommes bien au sud !

Symboles Albanais... Un pays en réveil

Un des symboles historiques de tirane : la mosquée Et'hem Bey. On la retrouve sur les canettes de bière locale (!!!)

De la joie et de la bonne humeur !