Nous arrivons en Ethiopie par une frontière douteuse. Sur la route, nous croisons deux allemands cyclistes qui remontent l`Afrique dans le sens Le Cap - Le Caire. Puis commence le stop, après contrôle intransigeant des gardes frontières.
Les paysages changent subitement, passant du désert aride soudanais aux hauts plateaux verts ethiopiens. La route se met à serpenter, et le relief devient chaotique. Les vallées se succèdent, apportant comme une bouffée d'originalité apres la monotonie inspirante des deserts martiens du Soudan. Les rencontres sont rythmées par les 'you you! give me money' des enfants trop peu éduqués des campagnes. Nous découvrirons qu'il en est de même dans les grandes villes. La faute aux affreux premiers touristes qui ont accepté de donner quelques billets à des locaux sans raison, ou des stylos et des bonbons aux enfants. Grave erreur qui laisse maintenant une trace culturelle profonde dans la population que nous avons eu le privilège de rencontrer.
Nous passons quelques jours près des chutes du Nil bleu, et vivons par hasard un pèlerinage orthodoxe dans une montagne avoisinante sous les yeux éberlués des locaux. Puis place au voyage, avec des rencontres surprises tant sur les hauts plateaux, époustouflants de beauté, que sur le rift et ses sources chaudes. Partout, nous partageons le fameux Injera, crêpe locale faite à base de tef, céréale tout aussi locale. Nous sommes même invités à partager une fête de mariage, d'une jeune fille n'ayant pas encore 15 ans.
En arrivant a Addis Abeba, nous passons sur la fameuse place qui a vu s'entrainer les meilleurs coureurs du monde, puis sommes chaleureusement invités par un autochtone. Nous resterons quelques temps à courir après le visa kenyan, et reprendrons la route dès l'obtention de celui-ci.
Nous faisons une pause dans notre descente vers le Kenya à Ziway, puis à Dilla, où des missions accepterons de nous héberger quelques jours.
La route devient aussi mauvaise que le temps, mais la frontière n'est plus très loin. Nous mangeons notre ultime injera et buvons un dernier café ethiopien à Moyale, puis sautons dans l'inconnu pour découvrir un nouveau pays: le Kenya.
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A fond sur la nationale ! |
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La difference entre le Soudan et l'Ethiopie ? Beaucoup de choses, à commencer par la musique le soir et les bières en libre service. |
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Travail agricole de subsistance, avec des outils rudimentaires mais fiables et peu couteux. |
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Vendeuse de légumes sur le bord de la route. Il n'y a pas de limite d'âge. |
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Ambiance routière, agriculture extensive ! |
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Tassaux en eucalyptus, essence ligneuse utilisée dans toutes les constructions. Assemblage cloué ! |
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Eglise Orthodoxe Ethiopienne. Remarquez les couleurs symbole de l'Afrique. |
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Douche collective dans les prémices du Nil. |
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Eglise de montagne |
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Nous étions à la recherche d eau, et suivions des porteurs de bidons. Ils nous ont emmenés sur les hauteurs de Baher Dar, et nous ont permis de découvrir un monastère orthodoxe méconnu. |
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Affluent du Nil Bleu |
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La saison des pluies n'est pas encore arrivée. |
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Quelques papayes poussent tranquillement. |
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Affluent du Nil Bleu |
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Le fameux Nil Bleu |
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Singes ! |
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Nous avons vu en Ethiopie les plus grands arbres de notre existence |
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Le Nil Bleu se jette dans le vide à Baher Dar. Nous découvrons qu'une partie du cours d'eau est turbine par une centrale électrique située en aval. |
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Vendeuse de souvenirs... Les parents n'ont pas de scrupules à l'envoyer démarcher le moindre étranger. |
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Camion de collecte |
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Habitations en eucalyptus et torchis. Tout l'enduit est à refaire après la saison des pluie, et le bois est à changer tour les 5 ans à cause des termites. |
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Oversized Load, pour un ane |
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Champ d'oignons, et travail de la terre au buffle et à la charrue |
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Les gardiens de troupeaux, maximum 7 ans. |
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Papyrus sur les bords du Nil |
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Martin Pêcheur |
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Sortie des classes. 100 millions d'âmes vivent en Ethiopie, et la population poursuit sa croissance. |
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Champions de la récupération. |
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Maison de montagne. Nous sommes à 3000 m d'altitude, et l'architecture est étonnamment proche de celle de nos chalets alpins. |
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Les hauts plateaux et ses paysages à couper le souffle. |
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Les ânes sont batés, et rentrent chez eux seuls, en pilote automatique. |
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Case d'altitude, pour abriter les bêtes. |
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Plat national : injera et sa myriade de saveurs. |
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Ambiance partage lors d'un mariage local (les maries n'ont pas 18 ans, mais nous sommes à la campagne). |
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Big Baba |
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Le Kolo, blé cuit et un peu salé, produit addictif offert par de gentils conducteurs. |
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Poterie fine Ethiopienne |
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Une alternative au café ethiopien : le thé a la cardamone et son Bombolino. |
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Sur la Meskel Place, en milieu de journée. Quelques coureurs tournent ou font des aller-retours. L'heure de pointe est à 6h du matin et du soir. |
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Trouver le Farendji (homme blanc en Amharique) |
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Fabrication d'injera, à base de tef fermenté. |
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De nombreuses céréales sont disponibles |
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Petit clin d'oeil nationaliste en plein scandale de dopage kenyan |
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Notre hote d'Addis, homme providentiel francophone ! |
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Un des nombreux bouiboui où nous avons savouré le injera. Chaises plastiques colorées et posters sur la cérémonie du café |
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Baignade avec les hippos? |
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Retour de pêche |
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Préparation à une course de village |
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Les bébés sont pris en charge par les frères et soeur. |
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Spectacle circassien africain |
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Confection de paniers a Ziway |
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Tisserande manuelle |
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La route qui relie l'ethiopie au kenya est chaotique. |
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Les maisons rivalisent de couleurs |
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Il semblerait qu'il faille s'arrêter... |
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Case au sud du pays, entre les bananiers. |
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Un généreux bienfaiteur nous a offert une grappe de bananes-bonbon ! Une semaine de cure intensive ! |
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Berger autoritaire |
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Il pleut des mangues sur Dilla, où nous passerons quelques jours. |
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Une brouette autoconstruite pour créer son propre travail. |
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Ethiopie et ses principales regions/tribus. |
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Lugubres vautours autour d'un élevage de poulets. |
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Mangues en partance pour la terre |
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Le Nil Bleu sert de zone de lavage pour véhicules. |
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You you, Give me money ! |
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Saison des pluies dans le sud. Les camions doivent parfois s'arrêter en cours de montée et attendre que ça sèche, entre deux averses. |
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indiscretions |
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Tous nos faits et gestes sont observés, commentés par un à 30 locaux. |
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Manger de la viande crue en Ethiopie, Fait ! |
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Les travaux de réfection de la route sont assurés par les chinois, sous contrat avec une entreprise egyptienne. |
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You You ! |
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L'obésité ne frappe pas les humains. Il n'en est pas de même pour les chèvres ! |
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Les chameaux soudanais viennent d'Ethiopie ! |
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Termitière de 5m de hauteur |
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Nids d'oiseaux. Ils combinent une douzaine de noeuds différents pour réaliser ces prouesses architecturales. |
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Terre rouge, terre noire |
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Les habitations évoluent au fur et à mesure que nous descendons dans le sud. |
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Opération filtration d'eau |
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Cafe Ethiopien |
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La course à pied a été popularisée par Haile Gebresselassie. |