Après avoir décomposé puis recomposé nos sacs, nos vies personnelles et professionnelles sous les yeux des autorités, nous ne sommes plus considérés comme des menaces pour notre futur pays hôte. Le visa nous est délivré sur une feuille volante, conformément à notre demande afin d'éviter d'autres désagréments dans la suite de notre balade terrestre. L'arrivée poussive sur le sol israëlien n'a pas trop entamé notre soif de découverte. Nous faisons appel à CouchSurfing pour trouver un toit où passer la soirée, et rencontrons des autochtones très chaleureux. Nous partagerons 4 jours ensembles au lieu des deux jours prévus, découvrant la Ville-Qui-Ne-Dort-Jamais et ses ribambelles de jeunes entrepreneurs à vélo électrique circulant à vive allure à toute heure. Tel Aviv nous semble, vu de notre angle, une ville très cosmopolite, dynamique, et riche, sans être trop ostentatoire : nous aimons !
Nous rentrons en contact avec une ferme dans laquelle nous voulons aider, dans le Nord du pays. La Galilée n'est franchement pas loin : après 3 heures de stop, nous avons parcouru la moitié de l'Israël, et sommes faces à nos nouveaux hôtes. C'est ici un petit coin de paradis en devenir, beaucoup de projets artistiques, et une vision long-termiste intéressante. L'objectif est de développer la résilience de ce lieu, pour faire face à un hypothétique événement apocalyptique. Nous sommes en terre sainte, alors pourquoi pas ! Poëlle de masse type Rocket-Stove, maison en torchis, potager en phase avec les préceptes de permaculture... Beaucoup de choses nous occupent les mains et l'esprit.
Nous assistons aussi à un festival de musique Klezmer
dans le village voisin, accompagnés par des nuées de familles. Les concerts
sont de haut niveau, mais le public semble s'être déplacé pour discuter plus
que pour écouter. Au détour d'une conversation, il se mettent à danser comme
des possédés. Intéressante approche de la musique !
Nous discutons beaucoup avec l'équipe de volontaires,
et apprenons que tous sont issus de familles ultra métissées. Un ami a un père
irakien et une mère polonaise, un autre vient d'un couple hispano-iranien...
Nous mangeons une partie de la production du jardin, et découvrons les recettes
locales. Parmi nos coups de coeur, mentions spéciales aux baba ganouch et
houmous.
Nous repartons de ce lieu avec l'idée de repasser un
jour pour voir comment aura évolué le projet. Direction BatYam, au Sud de Tel
Aviv, pour assister à un festival de Théâtre de Rue. Nous arrivons sur la zone
du festival et découvrons une superbe organisation. Tout est prévu pour les
voyageurs sans le sou : emplacements, douches, programmes (en hébreu), animations...
Nous passerons la soirée à butiner d'une performance à l'autre, avec plaisir et
entrain.
Le lendemain, nous recevons un message qui
bouleversera notre programme. Nous décidons de rentrer le jour même en France.
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Le bout de la mer Méditerranée, tout à l'Est ! |
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De loin, Tel Aviv semble riche. De près aussi. |
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A l'ombre d'un sycomore. |
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Bibliothèque ambulante dans la ville-qui-ne-dort-jamais |
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Old Jaffa, vue sur Tel Aviv |
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Grandeur / Démesure |
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De nombreux vêtements sont abandonnés en pleine rue, puis récupérés par d'autres personnes dans le besoin. |
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Direction la Galilée |
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Festival de musique Klezmer |
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Gecko ? |
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Nous, c'est la boue ! |
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Intérieur du havre de paix. |
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Œuvre
réalisée à base de terre et huile de coude par les volontaires |
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Les
douches n'ont pas été épargnées par le style |
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Cueillette d'amandes |
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Le potager surproductif, une jungle organisée. Les associations de légumes permettent une protection optimale contre les ravageurs. |
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Après-midi cithare. |
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