Double-Super: 21 novembre au 21 décembre : Amaliada, Booboona

Nous arrivons dans la famille Kotsifas, et sommes accueillis par 2 jeunes filles : Elie, 11 ans et Amalia, 10 ans. Très à l'aise, elles nous font visiter la ferme, et les différents chemins qui parcourent les environs. Nous sommes dans une oliveraie entourée d'une jeune forêt. Des terrains anciennement exploités laissent place à de l'herbe et toutes sortes de plantes mangeables dans les salades grecques de horta (salade de plantes sauvages). Nous faisons donc nos courses dans le champs en face de notre maisonnette de paille, prêtée à tous les volontaires qui passent par là.

Nous sommes en mission d'aide à la ferme. Georgios et Jennifer nous donnent chaque jour des travaux à effectuer, majoritairement en plein air. Nous travaillons donc de 9h à 14h, et avons l'après midi de libre, dont 3 heures de soleil. C'est toujours l'hivers, et les jours sont très courts. Nous nous couchons comme les poules, lorsque le soleil se couche. Petit aperçu de nos tâches journalières : mise en place du mulching des pommes de terres (technique de permaculture), récolte sélective d'olives noires, préparation des olives noires, aide sur le chantier de cabane dans les arbres, création de chemins de balade (environ 400m de chemin), ménage, récolte de hortas, récolte de roseaux pour l'isolation de la cabane dans les arbres, découpe des rejets autour des oliviers, distribution des aliments aux différents animaux (poulets, dindon, chiens). Nous avons l'occasion de travailler notre souplesse lors d'un yoga quotidien. Nous restons un mois à Booboona, et profitons des jours de congé pour aller en ville récupérer de la nourriture un peu moins sauvage, à la fermeture du marché local. Après une petite virée en stop, nous faisons une halte reposante sur une plage. Agathe tient toujours son journal de bord, tandis que Romaric essaie de courir un peu autour de la ferme.

Le moulin industriel situé à quelques kilomètres de la ferme n'a plus de secrets pour nous, et nous découvrons ébahis la couleur de l'huile d'olive fraîche : vert pomme ! Nous voulions en acheter en masse pour ensuite redistribuer le fameux produit, mais le transport s'est avéré trop compliqué et non pragmatique.

La vie près des oliviers est très inspirante, mais nous sommes heureux de reprendre la route vers Athènes. Nous partons après quelques jours seuls dans la ferme, les propriétaires étant partis en voyage de Noël.

Notre maison de paille

Travail de permaculture: pailler les pommes de terre

Sélection précise d'olives noires

Record !

La différence entre une olive verte et une olive noire ? La maturité !

Minute cuisine : comment préparer ses olives ?

Trouver un olivier avec de grosses olives noires

Récolter ces olives en les faisant tomber sur une grande bâche propre

Si l'olivier n'a pas subi de traitement, pas besoin de rincer l'olive.

Prochaine étape en image :

Pour les olives noires, entailler chacune d'elle à l'aide d'un couteau.

Pour les olives vertes, écraser celles ci avec une pierre ponce. Attention, l'huile peut tâcher les vêtements !

Saler les olives

Disposer les olives sur un tamos, à plat, en plein air. Lesoleil et le temps vont consommer l'amertume de l'olive.

Dix jours plus tard, mettre en pot les olives, et remplir celui-ci avec le d'huile et quelques saveurs (câpres, thim, romarin, curry...), afin de conserver les fruits pendant des mois.

Pour l'huile d'olive, tout un processus existe, industrialisé pour pouvoir travailler transformer toutes les olives de la zone de Booboona. En saison, le moulin tourne en équipes 24hr par jour.