2 décembre 2017

Du 5 Novembre au 2 Décembre : Brésil

Nous arrivons à Joao Pessoa un vendredi de nuit, et mettons le catamaran au mouillage. Nous apprenons le lendemain que la douane n'ouvrira pas avant le début de la semaine prochaine. Nous visitons les alentours de la marina pendant deux jours, avant de nous faire tamponner le passeport par un douanier pas pressé.
La Transatlantique est terminée, et nous voilà de retour sur la route. Les réflexes du stop sont un peu effacés de nos têtes, car nous n'avons pas vraiment fait de l'autostop sur l'asphalte depuis 2 mois. Mais comme le vélo, ça revient vite ! Autre difficulté notable : la communication. Nous ne connaissons pas grand chose de la langue brésilienne, et ils ne parlent pas souvent autrement qu'en portugais. Le premier chauffeur qui nous offre un lift est suffisamment patient pour nous expliquer les méthodes stop au brésil, mais nous n'y comprenons rien. A la fin de la première journée, nous avons fait 10km en marchant, et 5km en stop, avec 2 voitures différentes. Plus que 4.850km pour arriver en Argentine !
Par la suite, nous rencontrons des étudiants avec qui nous vivons quelques jours. Ils nous font une initiation approfondie du portugais-brésilien. Lorsque nous reprenons la route, nous sommes beaucoup plus aptes à comprendre nos interlocuteurs.
Les paysages de collines couvertes de cannes à sucre à vocation biodiesel défilent devant nous. Puis ce sont des champs de café et de thé, et enfin des immensités vertes de soja (transgénique). Au brésil, tout est grand. Nous croisons aussi des avions en rase-motte, traitant les grandes étendues à coups de lâcher de nuages chimiques. Nous battons plusieurs records, dont le temps d'attente entre deux stops (2 jours), et la longueur du trajet (3.000km). Lors de ce long lift, nous découvrons qu'il est impossible de voyager de nuit dans certaines zones, car des bandits écument les routes à partir du coucher de soleil. Ambiance ! 
A Maringa, nous expérimentons une nuit dans un refuge de sans domicile fixe, grande première de notre voyage. Rencontres extraordinaires avec des hommes et des femmes passionnants mais parfois désœuvrés.
Plus nous descendons vers le Sud, plus nous ressentons une influence européenne, puis japonaise. Certains parcs sont organisés à la nippone, procurant calme et silence aux visiteurs. 
Les brésiliens que nous rencontrons sont souriants et sympathiques une fois qu'ils ont compris que nous ne sommes en rien une menace. L'insécurité est haute, et la population est aux aguets, prête à tendre un billet aux braqueurs qui passeraient par ici. Nous marchons avec précaution dans les rues, toujours avec le sourire. Le stop fonctionne relativement bien, mais nous choisissons avec discernement nos chauffeurs : un couple de jeunes, une famille, un camionneur... 
A quelques centaines de kilomètres de la frontière, nous campons dans la réserve d'Iguazu, forêt chantante et verdoyante de l'Amérique du Sud. Les brésiliens nous ont raconté toutes sortes d'abominations sur la Nature Sauvage de leur pays. Nous en ressortons vivants, et convaincus que la tente est un formidable outil de protection contre les insectes et les rampants.
Arrivés à Iguazu, nous faisons face à la douane Argentine. Ce mois de voyage est passé à une allure vertigineuse.

Joao Pessoa ressemble de loin à Manhattan. Des gratte-ciels concentrés flambants neufs hérissent le centre ville.

Dans la rue, il est possible de gouter au lait de coco. Bonus chance, la chair de la noix est parfois suffisamment épaisse pour être mangée.

Rue de Jacaré Village

Premier jour de stop, qui se transforme en jour de marche.

Énorme Fourmi Brésilienne

Nous suivons un cours sur les minéraux, et tombons sur un cristal-mystérieux-qui-fait-loucher. Photo réalisée sans trucage.

Chez nos hôtes, des amis congolais en études au Brésil


Nous avons un petit faible pour le bivouac en chapelle.

Café de la manha, ou café du matin, un grand classique du Brésil.

Les villages brésiliens sont organisés autour d'une rue principale, avec terre plein central. C'est ici que toute la vie sociale se joue.
Repas traditionnel partagé avec un amis de la route.

"Il est interdit d'entrer sans chemise", à l'entrée d'un péage pour camion

Parfois, c'est vert, et parfois, c'est sec. Brésil aux multiples climats

Champs de bananiers en bordure de ville

Dans certaines contrées, il n'a pas plu depuis 4 ans. Les habitants plantent des cactus pour nourrir leurs troupeaux. Nous avons croisé des silos de cactus sur notre route. Un idée pour améliorer la résilience en Afrique Subsaharienne.

Voyage vers Petrolina, en chansons

Les éoliennes parsèment le pays, qui est alimenté majoritairement en énergie renouvelable. Un exemple pour les autres membres du BRICS.

Raisins locaux, surement bricolés génétiquement, comme le soja, le maïs, et le blé.

Passer la nuit dans un camion frigorifique : à oublier. La chaleur ne s'échappe pas, et nous avons cuit par notre propre énergie.

Palmiers et ciel bleu

Triunfo, petite ville avec beaucoup de cachet.

Crapaud obèse

Patience et longueur de temps

Au détour d'un stop, nous visitons une petite ferme, où notre chauffeur doit nourrir son troupeau. Les vaches d'ici sont adaptées à la sécheresse, et ressemblent aux cornues africaines (qui ressemblent étrangement aux vaches sacrées indiennes).

Quasiment toutes les maisons ont un réservoir de récupération d'eau de pluie. Ils sont numérotés, et répertoriés par les autorités.

WC pour tous, sauf les valides. #discriminationpositive

A chaque entrée de village, une arche surplombe fièrement la route.

Opération coupe de cheveux en mode footballeur, dans un quartier de Recife, chez nos hôtes.

Casserole spéciale pour préparer le cuzcuz (prononcer couïscouïs)

Système ingénieux de stockage et séchage de casseroles, assiettes et couverts. On lave, rince, puis accroche.

Sur la côte, en fin de semaine.

Repos du guerrier surfer. Les vagues sont idéales pour jouer de la planche.


Cliché d'un cliché ! #contraste


Transport d’ensilage

Sur la route et à l'entrée des villes, les motel sont omniprésents.



Notre plus long lift : 3000 km en trois jours.

Chapeaux de lutins, sur la route.

Le camion qui nous a offert la balade de 3000km !

Au brésil, le café des stations services est souvent offert.

Immensité

Pause dîner-couchage. Nous reprenons la route dans 5 heures.

Élevage de vaches à viande.




Démesure

Nous traversons pile à la saison des mangues. => HEUREUX

Le Brésil est le premier producteur mondial de café. On comprends pourquoi.



Perruches vertes ! Leurs plumes les rends invisibles dès qu'elles se posent dans les arbres.


Recyclage d'outils agricoles (disques) en plats. Habile !


Poubelle brésilienne, pour éviter les destruction par les chats ou chiens errants.

L'humidité et la chaleur sont telles, que les parasites végétaux trouvent prise facile sur les arbres.

Cathédrale de Maringa, un énorme cône de béton, avec des vitraux à la base. L'acoustique y est très originale.

Jardin japonais


Dans un supermarché brésilien. Les stocks sont au dessus des étals. => Super Lean !

Cabine téléphonique (si,si !)


Spotted

Petit singe, dans le parc de Maringa.

Dragueur de poussette

Lézard de 70 cm... On les a vu se trainer, puis courir à plus de 20km/h. Inquiétant.


Bogues de châtaignes. Ça faisait 3 ans que nous n'en avions pas vu !

Soja transgénique



Bivouac en forêt

Nous sommes devenus experts en repérage de robinet, afin de faire le plein d'eau, une toilette, et une lessive. Le verrez vous ?


Grands champs, grosses machines. Nous avons aussi vu des avions traiter les champs de canne à sucre (à vocation éthanol) un peu plus au Nord.



Chaos verdoyant. La complexité de la Nature nous échappe, mais elle est la Sagesse incarnée.

Une tique cherche à se frayer un chemin vers nos peaux. Sans succès.

Quelqu'un nous expliquera-t-il ce que fait la Joconde sur cette publicité ?

Sortie en vue

Traversée de la frontière


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ne garde pas ça pour toi, exprime tes pensées voyons ! :)